ÉDITORIAL : le Canada, un Pas de Plus… vers la Géographie Cybernétique

ÉDITORIAL : le Canada, un Pas de Plus… vers la Géographie Cybernétique

Chaque racine est une matrice, chaque matrice a son tenseur, chaque tenseur va vers un vecteur, et dans ce monde global chaque vecteur a son variant en indice c/l/f. 

Il y a de cela trois décennies, le débat faisait rage. Le pseudo spécialiste expert des communications au Canada jugea le marché des communications saturé, à peine si le politique n’interdit pas officiellement la création de nouveaux médias, soit journaux, magazines que dire de chaines de télévision et radiophoniques. Brian Mulroney était alors le premier ministre du Canada, et il fallait déplacer des tonnes de montagnes pour dédouaner qu’un avis ignare dira-t-on aujourd’hui, en matière de placement média lors d’une offre de services. Ceci, pour se croire bon génie chez le décideur, la faillite du titre en catastrophe était aux portes disait-on en projection sur le futur de l’industrie. Saturation, il n’y en pas eu évidemment au contraire, c’est une explosion du marché des communications qui traverse encore le monde incluant le Canada aux multiples horizons. Si l’on visite l’effet des effets de ce que tous nous citons comme étant de réseaux sociaux pour les distinguer de médias traditionnels statiques, on va déduire que nous vivons la pleine guerre des communications, et cela ne dessert que les corporations qui ont ramassé bien plus que ce que l’on avait prétendu ne pas en avoir. Le Monde-Diplomatique canadien tant dans sa réalité que par son tenseur sur rampe de lancement numérique sera mieux connu que par sa limite, et non par le conservatisme de visionnaires d’un autre standard. Nous nous portons acteurs.

Nous vivons aujourd’hui les lendemains d’une déception de candidature canadienne déchue au Conseil de sécurité des Nations Unies. La critique avait-elle épaulé le pays en ce sens ou, s’était-elle rendue si passive ne mesurant sa déception conséquente, c’est le passé. C’est à l’impératif, il faut présenter autrement le monde diplomatique canadien qui part d’un océan à l’autre, d’un fuseau horaire à un réseau cybernétique distinct. Le Monde-Diplomatique canadien est créé en ce sens afin de renforcer, faire refléter la culture du dialogue en ce monde de plus en plus outillé en communication pour ne se parler que par le spectre d’une nouvelle guerre froide évitable. C’est une vocation de notre valise diplomatique offerte comme bons offices à tous.

Il existe une diplomatie locale réelle entre les différentes entités qui composent ce vaste Canada. Si la diplomatie n’existe pas à l’interne, elle ne sera disponible en vue de s’exporter ailleurs, elle ne se déploiera pas non plus, complexité canadienne qui va aussi dans le sens du développement sur le monde de la Géographie Cybernétique. Il ne sera possible par exemple, comme on propose ici le Québec au Canada, par le .qc à l’intérieur du spectre du .ca, ce que les initiés de constellations comprendront en matière d’influence et de rayonnement. Mais, cela va encore plus loin en termes de maitrise de compétences at large. Nous voulons contribuer à mieux le définir.

Il est bien de se le rappeler en ce sens, le professeur Andrew F Cooper a réalisé un  important ouvrage intitulé Tests of Global Governance vers l’année 2004, ce dans le contexte des conférences mondiales (Nations Unies) en relation avec la diplomatie canadienne. Cette ingénierie dessine les interfaces connues, potentielles, où il y a eu les décisions à prendre, par exemple la démarche qui convoita le Conseil de sécurité des Nations Unies. Elle a échoué certes, la presse aussi. D’où cette nouvelle édition !